Quand le vin sauve le repas…

Classé dans : Non classé | 0

Une belle journée s’annonce. Un dimanche de juin. Des amis en transit en région parisienne. Un restaurant, non loin du bois de Vincennes pour s’assurer d’une belle balade digestive. La carte n’est pas folichonne mais annonce des plats de brasserie maison. Un magret, un filet de turbot pour les uns, un burger (avé le pain-bun du boulanger d’à côté) pour les autres, un sabayon au champagne sur lits de fruits frais pour conclure, ça devrait bien se passer. Sur la carte un chinon de Fabrice Gasnier. Super!!! On adore Fabrice. Allons-y pour Chinon!

Nous vous avions parlé du fait de la tristesse du vin sur les tables françaises et même chez les « grands ». Cette fois-ci dans ce resto sans prétention, certes, mais de mauvais niveau tout de même, c’est le vin qui a sauvé le repas.

Cuissons imparfaites, pain sec, frites rarement aussi mal fichues, sabayon sablonneux, fruits sans goût. Waouw! C’aurait été dur de faire plus pire.

Heureusement, il y avait le vin.

Ce fameux chinon, alors? Bah on ne l’a jamais goûté. C’est le chinon de Couly-Dutheil et non celui de Gasnier qui est arrivé sur table. « On n’a plus de l’autre chinon alors celui-ci fera bien l’affaire, non? » Non. On renvoie. On reprend la carte des vins. Bof.

Et sinon (hasard des envies) côté crozes, vous en avez un peu? Et hop! Un crozes d’un domaine méconnu sort de la cave de service. 35 € sur table. Un prix tout à fait raisonnable au regard des tarifs pratiqués dans les restaurant de région parisienne sur ce type d’appellation. On prend.

Et alors on goûte. Et c’est plaisir! Au diable les déceptions qui s’accumulent dans nos assiettes, le vin est bon et nos amis toujours aussi charmants. Ouf!

Z’imaginez, vous, une mauvaise bouteille couronnant ce mauvais repas? On l’a échappé belle.