Quand on a soif et que l’alcool est proscrit… le sureau c’est de bon secours

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Ne pas temper les lèvres dans ces breuvages rouges, blancs ou à bulles… ça arrive plus souvent qu’on le croit… et les tentations sont fortes, notamment avec l’arrivée des beaux jours et les apéros et les pique-niques et le Sam « c’est celui qui ne boit pas »… kekonboit tout de même?

Que doit s’assurer d’avoir toujours avec soi pour ne pas se laisser tenter par le jus de la treille? Une bonne vieille tourtel? Le champomy des enfants? Mouaif… Ya bien mieux, quand même, si on cherche bien… et nous ce week-end, nous l’avons trouvé ce mieux. La bouteille de secours. Une bulle extra-festive à emporter partout. Et on peut en boire une bouteille entière sans s’en rendre compte tellement que c’est bon et sans alcool. Il s’agit du Pétillant de Sureau de Cyrille Sévin sis à Mont-près-Chambord.

Et il ne fait pas que cette petite merveille frétillante, le Monsieur, il fait aussi un rouge extra plein de fruit (la Quadrature du rouge-cheverny) et des blancs de caractère notamment en cour-cheverny. Mais M’sieur Sévin cette année (comme en 2016… grrrr, 2 années consécutives) n’a vraiment pas eu de chance … les gelées de printemps lui ont tout vendangé. Il n’y aura pas de vin sur le millésime 2017.

Heureusement pour lui le sureau a survécu sur le mur du château non lui de chez lui. Il le vendangera et nous offrira à coup sûr cette merveilleuse bulle printanière et rafraîchissante que toute femme enceinte pourra allègrement déboucher à l’apéritif. Bon courage et merci Cyrille! Et de temps en temps si vous êtes dans le coin, vous pouvez le croiser au marché de Sceaux… Il y pointe le bout de son nez 3-4 fois l’an.

 

 

Week-end Pascal, gastronomie en berne

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La leçon de ce dernier week-end, c’est « préparez-vous! ». Partis en excursions dans ce joli coin de campagne et de forêt que constitue le triangle d’émeraude, Laon-Soissons-Compiègne, nous avons eu quelque mal à nous trouver assis à la bonne table. Sur la route et passant à Senlis (superbe halte pour un aller et retour en grande banlieue), le Julianon était fermé, nous nous sommes repliés sur une petite brasserie (chez Adrien) où tout est fait maison et où toute référence de vin (plus de 50) est « consultable » au verre (chapeau!). La terrine de lapin aux noisettes exquise et rustique. Les frites accompagnant la juteuse andouillette (de belle stature) de grande fraîcheur. Un coup de bol sur le long chemin de no-« goodrestaurant »-land que nous allions traverser tout le week-end.

Une consultation de nos hôtes, de tripadvisor et de michelin plus tard (indications molles pour l’un et trop enthousiaste pour l’autre : »le meilleur kebab de tout le compiegnois »), le parcours affûté et dénicheur dans les rues commerçantes et adjaçantes (dur, dur les brasseries à oeuf poché carré industriel), c’est au sandwich détrempé, à la galette bretonne et à la bolée de cidre, au verre d’Uby sec que nous avons presque terminé notre week-end.

Mais au milieu de tout ça, ouf!, un autre coup de bol : dimanche de Pâques nous avons été déjeuner au Best Western de Soissons. Le relais des Vignes c’est le nom du restaurant de l’hôtel et c’est son nom qui nous a fait y réserver une table… (chic, chic, ça pormet une belle carte de vin). Et finalement, le rapport aux vignes c’est le quartier où ils sont installés : St Jean des Vignes et non pas la carte des vins, sans réel intérêt… mais les assiettes nous ont franchement bien plu … ouf! Dans notre raté (le nom et le vin) du plaisir (l’assiette). A la carte de bien beaux poissons, de nobles champignons et des légumes frais printaniers, une jeune équipe, un bon pâtissier… on s’est régalé.

Bref dans ce genre de cas, pas d’improvisation possible. Il faut se renseigner auprès de ses amis, scruter à fond blogs et guides et se caler chaque repas et s’assurer d’un week-end culinairement bon et sain. Un week-end, ça se prépare!

Et vous? Vous en connaissez de belles tables dans ce coin là? Sommes preneurs pour notre prochaine excursion…

Vouvray… le retour

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Nous voulions acquérir auprès de Ludovic Chanson ses dernières quilles de Montlouis (les Cabotines en sec et les Pions en pétillant originel) mais les productions de 2016 et 2015 ont été trop faibles pour satisfaire tous les gosiers. Snif. Souhaitons-lui (souhaitons-nous) une très belle année 2017, riche en quantité et en qualité que nous puissions nous délecter de ses breuvages. Heureusement, chenin faisant, Frédéric R., (sobre mais illustre) représentant de vignerons de son Etat, nous ouvre la voie un peu plus à l’ouest, tout proche de Tours, du domaine Sébastien Brunet en Vouvray.

La dégustation du week-end, fût tranchée. OUI que c’est bon. Comme un vote du temps de Fidel Castro. à 99%. La table (pardon) la nappe de pique-nique à levé la main à l’unanimité en fleurant et goûtant « Arpent » 2015. Un blanc sec, propre à rincer la bouche après une belle cuillère plongée dans un pot de rillette de Touraine, un filet de maquereau à l’huile sur une tranche de pain beurre-oignons frais… on y sent le calcaire, c’est peu exubérant, la matière accompagne à merveille le fil tendu par la roche. Slurp. A re-boire!

On en a aussi profité pour faire remonter la Loire à quelques échantillons de bulles Tradition et Pétillant Originel, et de Demi-Sec pour accompagner la cuisine exotique. On a hâte d’y tremper les lèvres! Assurément une belle découverte!

Les vigneronnes à l’honneur…

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… lors de notre dégustation ce samedi soir. Qu’en ressort-il? Que du bon!!! Nous avons goûter les vins de Sylvie Spielmann (Alsace… superbe riesling avec une finale vive et citronnée), de Michèle Aubery (Domaine Gramenon – viognier ample complexe et fruité) Clotilde Pain (Chinon ultra frais et friand) ou encore Elodie Balme (Rasteau, gourmandise avec de l’allonge et de la délicatesse, slurp!)

Et c’est là qu’on se dit qu’elles sont sous représentées aux Vignes Gourmandes.Et même carrément absentes. Mais bientôt, vous pourrez déguster les vins de Martine Pagès (domaine de la Bouysse) ou encore de Marina Acquaviva (A Ronca). On se rattrapera.

Aller et retour à Strasbourg

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Parisiens et Grands-Parisiens, Strasbourg est à, à peine, un peu plus d’1H30 de TGV depuis la Gare de l’Est. Strasbourg c’est la grande banlieue. Pour une échappée après une semaine de boulot éprouvante, c’est un séjour idéal. On y mange, on y boit. On y cycle (prenez votre vélo!!! on se croirait à Amsterdam). C’est moderne, c’est historique, c’est politique, c’est industriel (Schiltigheim et ses brasseries!) et artisanal. C’est vivant, c’est culturel, c’est « allemand » (oui oui quand même) mais on y parle français. Une ville coup de coeur. S’il faisait beau toute l’année comme il a fait lors de ce court séjour, on s’y installe définitivement…

De son week-end, on peut revenir avec une valise pleine à ras bord de joyeusetés gastronomiques locales. Nous nous sommes rapporté, outre le fameux couglofe, pardon, Kougelhopf, un échantillonnage de leur précieux jus de raisin fermenté. Et parce que sur place nous avons ouverts bouteilles sur bouteilles d’un merveilleux gevrey 2009 (merci Bernard!!!), nous voici de retour avec deux échantillons de pinot noir alsacien (marre du bourgogne trop cher… goûtons le pinot noir d’Alsace… finalement pas si « pas cher » que ça…) des domaines Eblin-Fuchs et Valentin Zusslin et d’un blanc, assemblage de sylvaner, riesling et muscat de Clément Klur, que nous avons hââââte de déguster.

Le Morgon c’est bon…

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celui de Jean-Paul Thévenet (de la bande « naturiste-carbo » sur les traces de Chauvet avec Foillard et Lapierre) sur ses vieilles vignes de Morgon de 70 ans, il vous coupe la chique. Millésime du millénaire (eh oui, carrément) selon la profession, ce 2015 se révèle presque chaleureux comme un grenache de la vallée du Rhône, la fraîcheur acide du gamay en sus. Un nez profond et riche de cerise noire (bientôt pinotante), des notes épicées et délicatement animales. A carafer absolument! SI vous avez le portefeuille bien garni (JP Thévenet c’est pas donné), à acquérir par 6 ou 12 pour contempler son évolution très très prometteuse sur les 12 prochaines années. Si vous en avez le courage… ou la patience.

Et pour tout vous dire… Nico et Greg se sont offerts une caisse de Morgon VV en se disant que « vraiment c’est pas donné! ». Et puis Nico part avec deux de ses quilles pour un week-end entre copains. Ultra-unanimité. Retournés les z’amis. Les 2 belles descendues en moins de temps qu’il n’en faut pour réaliser qu’il n’y en a déjà plus. Alors c’est décidé, on en proposera aux Vignes Gourmandes… au diable l’avarice! Nous n' »arracherons » hélas que 24 petites bouteilles au bon Thévenet. Il n’y aura pas de réassort, il n’y en a plus nulle part à acheter excepté chez les meilleurs cavistes.

 

 

 

Cours-Dégustation : la Grande Bourgogne

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Vendredi 10 mars, se réunit aux Vignes Gourmandes, l’excellente équipe de dégustation (ouverte aux amateurs) du Club Oeno Clichois. Un cercle exclusivement masculin monté par de jeunes (hum, hum) clichois prétextant une réunion de « travail » et ainsi s’octroyant une soirée par mois sans femme ni enfant.

Le C.O.C, aborde pour les 3 futures séances, une des plus prestigieuses (attention les tarifs!) et plus complexe (combien de climats en Bourgogne?) région du vin de France : la Bourgogne.

Au menu, beaucoup de théorie, un peu de pratique et quelques notions à retenir pour épater les amis.

 

Un peu de lecture

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Par ces temps hygiénistes, aseptisés et proprets… un peu de lecture déviante. Oui. Choquante même (il préconise 50g d’entre-deux-mers avant chaque repas aux enfants atteints de rachitisme). Et tendre à la fois. A chaque mal son remède. Le Docteur Maury vous instruit sur l’intérêt du vin contre l’aérophagie (le champagne vous aide à roter et donc évacuer l’air emmagasinée dans l’estomac), les rhumatismes, la grippe, la neurasthénie (blanquette de limoux entre les repas). Toute maladie devient prétexte à la boisson. Il détaille les propriétés de chaque vin, chaque cru, notamment minéraux et vitamines.

Les Vignes Gourmandes vont changer leur devanture : on va s’installer en tant qu’officine soignante : « Entrez nous avons remèdes naturel à tous vos maux. Sans ordonnance nous vous délivrons ce qu’il vous faut pour vous rendre bien portant. »

Chez Nil – Soignez-vous par le vin – Dr Maury – ré-édition en 2011 d’un best seller de 1974.

 

Tant qu’ya d’la vigne…

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… ya d’l’espoir. Et ici (en photo d’illustration) lors d’une balade dominicale à Paris nous avons aperçu un petit morceau d’espoir : quelques pieds de vignes se dressent sur les hauteurs de la colline Belleville avec en fond un respectueux immeuble haussmannien. Qui d’entre-vous aura déjà goûté le breuvage provenant de ces vignes parisiennes?

Et de vignes finalement à Paris (et de l’espoir, donc), il y en a un peu partout.Tout près de chez nous, au Vieux St Ouen sur les bords de Seine. Mais aussi à Montmartre, non loin du Lapin Agile ou encore à Suresnes… plus d’adresses ici dans cet article.

Il est chou, non?

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Regarde il est tout rouge…

Et tu bois quoi avec du chou?

Cru en salade avec noix et pommes et chèvre demi sec affiné un chenin de loire ou un sauvignon en coteaux du giennois. Et sur une salade chou-haddock?

Et cuit, compoté, avec du lard et une belle saucisse fumée? Un gamay bien élevé pour sa rafraichissante acidité.