Venise bis – deux adresses (et demi)

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Ce week-end, c’était revival Venise. Valpolicella et Soave. Il a fait beau, les vins étaient lumineux. Une belle douceur pour le Valpo « Classico Superiore » de l' »Azienda Agricola » Caterina Zardini. Un nez de cerises gourmande d’amande, une bouche élégante (tanins fins et soyeux), une légère sucrosité en milieu de bouche et une finale sur de délicats amers. Et le Soave Superiore Vicentini Agostino Il Casale… ahhh ce blanc! Cristallin! Cépage Garganega. Fleurs blanches (jasmin ouf!), amande amère en bouche, bouche étirée, d’une grande fraîcheur, longue et vive sur la minéralité…

De mémoire ces deux quilles tournaient toutes les deux autour des 12 euros. Elles furent acquises dans cette toute petite cave toute proche du Pont du Rialto, Millevini (avec face à lui un super bar à cocktail alternatifs – 5€ de créativité! Piouf!), recommandée par Enoteca ai Artisti, où le déjeuner fût un régal pour les yeux, le ventre et le coeur.

Deux supers adresses assurément (et petit plus, le bar à cocktail face à Millevini, dont nous n’avons pas retenu le nom, si vous ou votre accompagnant s’ennuie du vin) à l’écart du tourisme de masse et pourtant en plein coeur de la Sérénissime.

A Paris, pour trouver les vins italiens de qualité, chaude recommandation pour Enoteca Midi (comme son nom l’indique, rue du Cherche-Midi).

 

 

Coup de coeur du week-end

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Ad libitum (=à volonté), c’est le nom de cette cuvée de Coralie et Damien Delecheneau. Buffet à volonté, vin à volonté, bières à volonté, tarte à volonté… En tout cas nous ne ferons pas l’erreur de vous laisser cette quille telle qu’intimée par ses créateurs. Un assemblage Cot-gamay-cabernet franc. Ample, fruitée, présent et souple. Vin de plaisir franc et direct. A volonté ce serait assurément un carnage… et la ruine pour le resto.

 

 

La sortie c’est par ici…

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La photo n’est pas truquée. Il existe bien ce panneau indicateur. Et si vous le suivez vous devriez assez aisément tomber sur bon nombre de vignerons en bouteilles. C’est à Vincennes. Et si vous avez soif de bons vins vous trouverez, à un petit kilomètre de la rue des vignerons, la très belle sélection de quilles des caves Bossetti.

Comme chaque année…

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… l’entrée en automne est un vrai petit bonheur. Moins exubérante que l’Eté moins fofolle que le Printemps, l’automne n’est pas loin d’être notre saison préférée. Elle est douce et chatoyante. C’est la fin des vendanges les premiers émois de cuve. C’est le retour des courges et des champignons. La lumière est douce et rasante, la nature se drape de rouge, d’orange, de cramoisi. Les poêles se rallument, les cheminées fument. Le vent frais transporte feuilles tombantes et parfums humides et sylvestres.

Tout cela s’adosse, dans notre inconscient, aux plaisirs de la table et aux vieux vins de Bordeaux, de Loire, du Rhône ou de Bourgogne, aux tartes aux mirabelles, aux millefeuilles au paris-brest. Chic chic chic… profitons de ces 3 mois d’Automne avant que l’Hiver ne nous enveloppe de neige et de froid.

Vin fermé… on carafe et on attend

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La semaine dernière, un collègue sur le départ choisit d’offrir à la tablée l’accompagnant cette divine bouteille de Côte Brune 2011 (chaudement recommandée par les Vignes Gourmandes d’autant que 6 mois plus tôt elle clôtura notre dégustation « Rhône » avec classe et brio).

On carafe et on la laisse de côté pour laisser la belle (à la robe sombre, opaque et un peu trouble) prendre l’air et s’ épanouir.

Ne tenant plus, à 30 minutes et 3 secondes, les verres sont servis. L’instant plaisir approche. Les nez papillonnent, les papilles s’ excitent. Allez hop, verre au nez… et puis rien. En bouche alors? Pas mieux. Juste une acidité large et mordante. Toute serrée la demoiselle. Pas disposée à se délivrer comme ça. On pense à un défaut. On change la bouteille pour un autre référence au plaisir assuré et plus immédiat. La carafe est mise de côté.

On regoûte 2h plus tard. Pas plus d’intérêt.

8h plus tard, on entend une petite musique toute faiblarde : petits fruits noirs, acidité un peu plus enveloppée.

24h, ah ça y est! Myrtille, violette, cèdre, de fines notes animales. En bouche, acidité et tannins se font moins fermes. La finale s’affirme mais ce n’est pas la folie.

34h d’ouverture. Allez zou… le dernier test. Pouf. Aromatique absente. Retour sur l’acide. Snif. A 50 euros la quille c’est ballot.

Un défaut, alors? Possible. Un mauvais timing? Sûrement. Et la carafe? Bah elle n’a pas beaucoup aidé.

Et ce qui plaide en faveur d’un défaut, c’est que 2 jours après une autre fut ouverte, votre caviste sentit perlé sur son front une goûte de sueur… mais elle enchanta les convives. Aucun défaut, un superbe velours une grande complexité aromatique.

Conclusion : la carafe ça aide, mais le défaut quand il est présent ne disparaît pas… alors ouvrez-en un autre!

 

 

 

Souvenir d’Allemagne

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En Forêt Noire, non loin de Fribourg et donc tout proche de la frontière française, les restaurants sont légions. Loin des classiques saucisses patates, cliché attachant de la gastronomie allemande, des Gasthaus (nos auberges d’antan) isolées dans leurs villages entre verdoyantes prairies et forêt de sapins blancs) délivrent une cuisine bistrotière chic.

Lors de ces déjeuners dominicaux, il est d’une importance ca-pi-tale d’y associer et, par là-même, de découvrir les vins locaux. A table, les plats sont de poisson et de viande. Partons sur un entre-deux rouge mais pas de pinot noir bourguignon, ni de morgon (disponible à la carte) partons plutôt sur ce « Spätburgunder » (la carte des vins en est pleine de référence) du domaine Wöhrle recommandé par le sommelier.

Inconnu de vos serviteurs le spätmachinchose se révèle d’une grande finesse. Mûre, cerise noire, poivre blanc, en bouche il est soyeux délicat et présent. Une vraie petite merveille (à 31 € la quille dans ce beau resto), une vraie alternative au pinot noir, une superdécouverte, un cépage fin et gracieux sauf que… c’en est, du pinot noir! Spätbidule = Pinot Noir. Alors tout bêta, il se fait tout petit, le tout petit caviste des Vignes Gourmandes. Allez hop, il retourne potasser les cépages et vin du monde.

Quand le vin sauve le repas…

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Une belle journée s’annonce. Un dimanche de juin. Des amis en transit en région parisienne. Un restaurant, non loin du bois de Vincennes pour s’assurer d’une belle balade digestive. La carte n’est pas folichonne mais annonce des plats de brasserie maison. Un magret, un filet de turbot pour les uns, un burger (avé le pain-bun du boulanger d’à côté) pour les autres, un sabayon au champagne sur lits de fruits frais pour conclure, ça devrait bien se passer. Sur la carte un chinon de Fabrice Gasnier. Super!!! On adore Fabrice. Allons-y pour Chinon!

Nous vous avions parlé du fait de la tristesse du vin sur les tables françaises et même chez les « grands ». Cette fois-ci dans ce resto sans prétention, certes, mais de mauvais niveau tout de même, c’est le vin qui a sauvé le repas.

Cuissons imparfaites, pain sec, frites rarement aussi mal fichues, sabayon sablonneux, fruits sans goût. Waouw! C’aurait été dur de faire plus pire.

Heureusement, il y avait le vin.

Ce fameux chinon, alors? Bah on ne l’a jamais goûté. C’est le chinon de Couly-Dutheil et non celui de Gasnier qui est arrivé sur table. « On n’a plus de l’autre chinon alors celui-ci fera bien l’affaire, non? » Non. On renvoie. On reprend la carte des vins. Bof.

Et sinon (hasard des envies) côté crozes, vous en avez un peu? Et hop! Un crozes d’un domaine méconnu sort de la cave de service. 35 € sur table. Un prix tout à fait raisonnable au regard des tarifs pratiqués dans les restaurant de région parisienne sur ce type d’appellation. On prend.

Et alors on goûte. Et c’est plaisir! Au diable les déceptions qui s’accumulent dans nos assiettes, le vin est bon et nos amis toujours aussi charmants. Ouf!

Z’imaginez, vous, une mauvaise bouteille couronnant ce mauvais repas? On l’a échappé belle.

 

Le meilleur plat du week end

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Des moules de Cancale! Des coquilles bien noires et brillantes et en leur centre un bonbon de chair d’un orange chaleureux. Dans leur plus simple appareil (vin blanc, échalote, une branche de thym, deux feuilles de laurier) ces moules furent le sommet gustatif de ce week-end breton (au milieu d’autres plaisirs de bouche).

Et qu’est ce qu’on boit avec ça? Un muscadet! Et, bien choisie chez le caviste, la quille fut tout aussi merveilleuse. Agrumes, légères notes fumées. Vif et tendu mais non dénué de chair.

Les Vignes Gourmandes, c’est ouvert!

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Les vacances c’est fini pour les Vignes Gourmandes. Retour aux fourneaux, limonadier en main, on se repasse en boucle ces 3 semaines de repos : plage, montagne, campagne. Rouge, blanc, rosé, bulles. Pintxos, huîtres, melons, jambons. Bye bye Pampelune, Montpellier, Oléron et Thonon. Clichy en cette fin de mois d’août c’est paisible et accueillant.

Tilleul

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Ces dernières semaines si vous avez eu le pif vous avez dû sentir les tilleuls en floraison. Le suave parfum de cet évènement végétal ne se diffuse dans l’air que quelques courtes journées (4/5 max).

On retrouve les notes de tilleul dans les vins issus notamment des 3 « CHépages » : chardo-chenin-chasselas. Il apporte des notes florales chaudes et ‘sucrées’ en s’associant à merveille aux notes de miel et de fruits blancs, autres notes aromatiques remarquables des blancs bien (nez)nés.