Les Vignes Gourmandes recrutent…

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… des dégustateurs intéressés par une verticale de Margaux « BAMA » (Bel Air Marquis d’Aligre). Le Rayas de Margaux.  L’Objet Vinique Non Identifié margalais au milieu des châteaux fabricants de jus bodybuildés vanillés.

Qui ? 10/12 personnes max.

Quand ? Vraisemblablement un soir de semaine du mois de  mars (on statue après la période de pré-inscription).

Combien? 6 quilles de 2005 à 1995

Combien again ? PAF autour de 45eur. (Petites planches fromages et charcuteries incluses. Un cadeau!)

Limite de pré-inscription : 17 février. Comment ? En appelant Grégoire au 0147398655 ou via contact@vignesgourmandes.fr.

 

Thématique dégustation : Poutine vs Trump

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Deux camps se sont affrontés ce week-end. Occident vs Orient, Poutine vs Trump, Loire vs Rhône. Bourgogne vs Bordeaux… et qui a gagné? D’une courte tête (en trichant effrontément, les médias dans leur poche, l’arbitre -UN- aussi)… c’est l’Ouest qui gagne. A base de blabla et d’embobinage, face au sérieux et à la retenue, c’est ceux qui en mettent plein la vue qui se sont distingués. 10 à 9. Comme quoi, tant d’effort déployés pour une si courte victoire…

On s’est bien marré (c’est mieux deux camps fightant qu’une trop importante unanimité).

Le pinot gris d’Alsace l’a emporté sur le blanc de noir de cabernet sauvignon (!!!) bordelais (domaine Léandre Chevalier), un gamay-pinot noir-cabernet franc de Thierry Michon (fief vendéen) a fait plus subtil (pour un fois qu’ils ont fait dans le subtil, ces amerloques habituellement tellement « loud ») et a gagné la compèt’ face à la magnifique syrah st joseph « Chatelet » de Monier Perréol (difficile à placer sur le plat surprise de veau… même le cuistôt, pourtant dans notre camp, était contre nous) et enfin drôle de finale sur un tannat de madiran (proche de l’écoeurement, domaine dont nous tairons le nom) face à la fraîcheur d’un cinsault du Rhône septentrional du Domaine Maravilhas.

Grigori

Froid de canard = Corse en force

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On a besoin de soleil et de chaleur pour affronter le froid qui s’installe. Les Vignes ont sélectionné pour vous de nouvelles quilles venues de l’Ile de Beauté.

Les désormais, connus de nos fidèles :

  • A Ronca blanc (vermentinu) floral et fruité, gras milieu de bouche et amertume en finale.
  • Robe d’Ange du Clos Fornelli (sciaccarellu) épice, petits fruits rouges, ample et suave.
  • Patrimonio (niellucciu) rouge 2009 du Domaine Santamaria, à point, avec une force adoucie par le temps, superbe sur les gibiers.

Et le petit nouveau… le Domaine Pieretti en coteaux du Cap Corse 70% de niellucciu et, particularité du domaine, 30% d’alicante. De beaux raisins vendangés à la main en petites caissettes pour un vin alliant force et douceur. Dès à présent facile à marier à nombre de plats d’hiver.

Un moment magique…

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En visite chez Môssieur Galbrun, après avoir posé – pour le souvenir – au sommet de la cuve de macération carbonique évoquée un peu plus tôt dans ce billet, nous fîmes route jusqu’à la cathédrale troglodyte qui abrite ses vins en cours d’élevage et vins déjà bien élevés embouteillés et prêts à être sirotés. Une ancienne carrière de tuffeau. Une entrée cachée sous de hauts herbages, une grille grinçante et rouillée, aucune lumière (la torche est de rigueur) et au bout du goulet une immmmmeeeeennnnse salle de calcaire. Les fûts tout au fond paraissent d’une taille lilliputienne. Les chauves-souris veillent le trésor liquide.

Un instant magique. Coupés du monde. On échange. On goûte. On re-goûte, on re-palabre. On déguste. En bouteille, les 13, mis de côté en attendant que le 14 et 15 (plus immédiatement disponibles) s’épuisent. Ensuite, sur fûts, ce sont les Tempérance 2015 pas encore assemblés (bel avenir…) et un autre jus « surprise » qui nous bluffe et nous déroute.

Il faisait jour en y entrant. La nuit est tombée maintenant que nous en sortons. Le froid que nous quittons en cave perdure au dehors. Le temps s’est ralenti. Nous sommes comme figés. Mais la chaleur est bien là, intérieure. Le mince mais franc sourire que nous affichons, une fois remonté dans le carrosse, en dit long sur notre béate satisfaction.

2016 – annus horribilis à Bourgueil

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Horribilis, en effet. A Chinon aussi, à Montlouis encore, les gelées ont fait d’énormes dégâts. En particulier chez Bertrand Galbrun qui a perdu 90% de sa récolte. Les quelques raisins qui ont réussi à aller jusqu’au bout, ont tous fini en une seule cuve béton « Bacchus ». Grolleau, cabernet franc de ses différents terroirs, en grappe entière pour une macération carbonique, pour un vin de fruit, un vin de fête histoire de conjurer le sort que lui a joué, cette année, Dame Nature.

Achetez Bourgueil dès que vous pouvez. Bertrand Galbrun bien sûr, mais aussi Xavier Courant, Laurent Herlin ou encore les demoiselles du Domaine Ansodelles qui viennent tout juste de s’installer et qui prennent les gelées de 2016 en pleine figure. Vous pourrez dire que vous picolez pour la bonne cause : Pour sauver des emplois! Tenez!… tout achat d’une bouteille de Bourgueil devrait faire l’objet d’un crédit d’impôt de 66% tellement la cause à défendre est belle.

 

 

 

 

Week-end à Bourgueil – d’autres adresses alentour

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Si vous passez à Chinon, l’étape bistro obligatoire c’est la Part des Anges. Superduo, elle en cuisine, lui en salle et à la cave. Tout est net, sobre, intelligent et délicieux. Pas de triche de l’entrée au dessert. On s’est notamment régalé d’un entrée de betteraves à la fourme d’Ambert dont nous nous sommes récemment fortement inspiré. La carte des vins n’est pas en reste. De belles étiquettes, de Loire surtout, et d’ailleurs. Enchantés, nous fîmes un tour de digestion mérité, dans le très Renaissance vieux Chinon et grimpâmes ensuite jusqu’au château y admirer la vue sur la vallée.

Un autre adresse? Allez, soyons généreux. Le Boeuf Noisette, à Saumur. Pour les amateurs de belle viande, sublimée ici par le parfum d’un beurre noisette déposé à la dernière seconde, de fines frites fraîches croustillantes. De petits desserts malins et gourmets (griottes tièdes vanille meringue) concluent le repas. La salle Art Déco, l’escalier de chêne en colimaçon, l’attention de Madame (nous sommes arrivés en toute fin de service après une très belle visite de l’Abbaye de Fontevraud)et de ses mythiques cuisines), une belle bouteille de saumur de chez Guiberteau. On pouvait s’en retourner doucement à Paris et s’arrêter le ventre plein pour une dégustation à Montlouis chez Ludovic Chanson.

Montlouis… superbes ch’nins

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Au retour de notre séjour bourgueillois nous passâmes visiter l’un de nos vignerons les plus attachants et généreux, sieur Ludovic Chanson, sis à Montlouis. Il sortait d’un repas dominical avec les « Delech' » d’Amboise et, sans pause aucune, enchaînait une dégustation de blancs bulles et tranquilles avec le groupe de 4 garçons plein d’avenir que nous formions. Lui en t-shirt dans son garage à tracteur qui lui sert de salle de dégustation, et nous emmitouflés dans nos blousons à plumes d’oie. Nous goûtâmes évidemment les vins de Ludo sur 2015 (grosses surprises à venir)… puisque les 14 ont tous été vendus et bus en France, en Belgique, aux US, ou au Japon. Nous dégustâmes également un blanc de grâce et de finesse de son copain et protégé Julien Prével (Maison Marchandelle, ici en photo illustration de l’article) ainsi qu’un 2007 Volagré de grande classe du regretté Stéphane Cossais.

Du plaisir nous en eûmes (nous restâmes 3 heures avec lui alors que plus de 2 heures de route nous attendait avant de rejoindre femmes et enfants en ce dimanche de retour de week-end), nous refîmes le film de Montlouis, de l’Histoire du vin en France et nous repartîmes heureux d’avoir conclu ce week-end dans d’aussi fraternelles conditions.

Les Vignes Gourmandes recevront bientôt Les Pions (pétillant originel), et Cabotines 2015 (sacrée matière!) et serons heureux d’entretenir le lien qui nous unit à ce grand vigneron. Ludovic Chanson, Montlouis-sur-Loire.

 

Domaine Monier-Perréol

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Nous sommes fiers d’avoir les quilles de ces deux grands hommes (Jean Pierre Monier et Philippe Perréol) de la biodynamie en Rhône. Grands et très discrets. Un peu comme leurs vins, d’ailleurs.

Le « grand monsieur » sur la photo, encadré par vos bons et loyaux serviteurs, c’est Jean-Pierre Monier en visite aux Vignes Gourmandes. Grâce à lui et à son associé, nous vous proposons des St Joseph en rouge et blanc et plus accessible les Vin de Pays en Syrah et Viognier d’une rare finesse, tout en élégance et le reflet de leur terroir. Des vins vivants. De connaisseurs. Présents (en quantité limitées) sur les très belles tables du monde entier…

 

Bourgueil-Chinon, où dormir?

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Vous avez décidé de partir en week-end dégustation, ou week-end châteaux et abbayes en Val de Loire. Vous aimez boire un verre ou un peu plus au dîner, vous ne voulez pas reprendre la route, vous voulez dormir tranquille. Nous pensons avoir trouvé le bon plan : le Café de la Promenade à Bourgueil. Sam cuisine (fume lui-même viandes et poissons), Nora reçoit sérieuse et attentive mais en toute décontraction.

Le café de la Promenade, on y mange (l’Hambourgueil notamment), on y boit évidemment (avec des tarifs canons). Des vins des talentueux vignerons de Bourgueil et d’ailleurs (mais beaucoup de Bourgueil quand même). Des bulles et des rouges, des blancs également. Le magnum quand on est ‘plein’ est de rigueur. La cave du café (en libre service) en est fortement garni.

Attention les bobos parisiens y débarquent le week-end (adresse Fooding), soyez en sûr. Mais les vignerons aussi. Et si vous avez de la chance, concerts et grandes tablées, clientèle locale encanaillée.  Vous vouliez faire rustique-tradi-local passez votre chemin.

Et le gros plus : le couchage derrière le Café. Gites « guinguettes », piscine et pergola. Pour 4 ou 5 personnes. Tu bois, tu manges, tu refais le monde et dodo. Comme à la maison.

Quel beau week-end!

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… non pas ce tout dernier, quoique très ensoleillé et fort agréable… mais le beau weekend dont nous parlons ici c’est celui d’avant. Un voyage organisé par le tour operator clichois « LVG » en pays bourgueillois.

Thématique : vin-vin-vin et vin. Entre copains. Saupoudré de bonnes tables et de culture.
Bourgueil, St Nicolas, Chinon et un peu Montlouis (merci Bertrand, Cyril, Pascale et Ludovic), un superbe voyage le long de la Loire avec des vins découvertes, dingues, fins, racés, jeunes, des vins d’andouille, des vins de soif, du ch’nin, du cabernet et du grolleau. On en a dégusté, et bu quelques litres à bulles, tranquille, en bouteille, en magnum, sur cuve et sur fut.
Et la table alors? Avec ces vins fins, on grignota, on se délecta, on apprécia, un peu de tout quoi, mais du bon, du frais, du sélectionné, du bien joué, même si dimanche à 22H sur la route du retour, nous avons fauté.
Bonnes adresses et anecdotes viniques à venir dans de futurs posts.