Délice de vanille…

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Waouw! Le choc gustatif, ce week-end!

Vite pris en photo après quelques bouchées, histoire d’illustrer ce post du lundi, il s’en est fallu de peu pour que nous ne prenions qu’une assiette vide. Pfiou! Miam, slurp, encore… Superbe petit affront aux diabétiques. Textures, saveurs, équilibres tout est réuni. Évidemment, faut aimer la vanille.

Il a conclu admirablement le déjeuner de crustacés et de fruits de mer de ce samedi. Et il se nomme Gran Cru Vanille. Il est issu de la Pâtisserie des Rêves de Philippe Conticini. Et c’est à se damner.

Vin en amphore, quel (r)apport?

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Certains sont dubitatifs, d’autres les vénèrent… les amphores (ou jarres) depuis une dizaine d’année (du moins pour les vignerons orientés bio et biodynamie les plus avancés) sont un outil supplémentaire (et coûteux, d’autant que la part des anges en cours d’élevage y est plus important qu’en fût) pour polir tannins et exprimer fruit et finesse de leurs jus (sans être marqué par le bois d’un élevage en barrique). Crédulité d’hurluberlus? Apport scientifique indéniable et mesuré? Pontet Canet en est équipé, désormais.

De notre côté nous avons récemment goûté les vins du domaine Beauchamp (installés à Lambesc) élevés en amphore de Castelnaudary durant 6 mois. Et le résultat c’est que nous en avons acquis, convaincus, en quantité. En serez-vous conquis?

Chatus…

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Le nom d’un Empereur romain? d’une ville des pays baltes? d’une maladie transmise par nos amis les félidés? Non. Le nom d’un cépage des Cévennes.

On en a perdu, oublié, des cépages depuis l’avènement de la viticulture moderne. Au milieu des plants de merlot, syrah, cabernet et pinot noir, chardonnay ou sauvignon, ces cépages dit « peu qualitatifs » n’ont pas résisté à la pression des raisins-rois.

Alors on est tout heureux lorsque l’on croise l’un deux au détour d’une dégustation. Boum! Qu’est ce donc que cela? Tiens, c’est bon comme tout, ça! D’une couleur soutenue, une belle présence en bouche, ample et de bonne longueur, d’une belle fluidité, petits fruits noirs, griotte, épices, un peu de fraîcheur rustique. Tout bon le chatus, pourquoi on en boit pas plus?

Aux Vignes Gourmandes, le cinsault pur (et sans soufre) chez Allegria, l’aramon assemblé dans la bouteille flashy de Gros Grain, la clairette de Mas Carlot, le carignan blanc du Domaine Rouaud (oups il n’y en a plus) font partie des cépages délaissés (arrachés!) à regoûter.

Un vrai bon bol d’air!

 

Verticale en Côtes de Francs

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Avec le COC (Cercle Oenologique Clichois), en fin de semaine dernière, nous avons pu déguster et apprécier les millésimes de 2010 à 2004 (et leur évolution sur ces dix dernières années) du Clos Fontaine (3,6Ha de vieux merlots d’un seul tenant, à St Cibard, petit village à église romane à quelques encablures du très chic St Emilion).

De l’avis de tous les dégustateurs présents (et leur mine réjouie en fin de séance), le plaisir a été total. D’un part parce que les millésimes étaient très marqués et d’autre part parce que sur ces différents millésimes, chacun y a trouvé son compte. 2009 est largement sorti en tête, 2005 a été plus discuté mais est sorti du lot. 2006 a été fort apprécié par un unique dégustateur pour son côté fin et féminin. 2008 a été également pleinement saluée, 2010 tout en puissance a plus aux plus chaleureux de nos gaillards.

Conclusion : on devrait faire des verticales plus régulièrement.

Les Vignes Gourmandes ont des ressources pour cela : une autre verticale en Côtes de Francs et une autre en Margaux sur l’ovni de Bel Air Marquis d’Aligre. Serez-vous les prochains à prendre part à une telle dégustation?

 

Carte des vins tristoune (comme le temps)

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… mais le plaisir du partage l’emporte. Lors d’une petite escapade en terre havraise, cherchant table de produit frais et de bons vins, acceptant poussette et jeune enfant, nous avons dû faire choix de piteuse pitanche. Triant entre pizzas lyophilisées et fausses crêperies, nous nous attablâmes notamment dans une brasserie certifiant fraîcheur des approvisionnement et fait maison au détriment d’un établissement à la carte des vins fournie. Demis de Paulaner et petit chablis en pichet épancha notre soif. A Etretat ce fût un chardonnay Nantais, pas fantasque mais servi frais, qui accompagna nos moules marinières, le reste de la carte se réduisant à portion congrue. En France on aime le vin pour le partage, mais certaines fois on aimerait aussi qu’il soit bon.

Triste réalité de la restauration française au pays du vin. Logique de marge, logique d’appellation, vins imposés par les grossistes, les tarifs s’envolent, la qualité fléchie (et le plaisir avec). Cela laisse de la place aux établissements qui aiment les vins et les vignerons, respectueux de sa clientèle…

Amis restaurateurs, mobilisons-nous! Faisons la grève du vin pas bon et du coef multiplicateur!

A l’autre bout du monde

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Que boit-on de l’autre côté de la planète?

En Nouvelle-Zélande, l’autre pays du sauvignon, quelques vignerons français s’y sont installés et y prospèrent. Mondialement connu, le Cloudy Bay, notamment, abreuve les meilleurs tables sur les 5 continents.

Et on y trouve aussi d’autres pépites, si peu qu’on s’aventure au sud de l’île du Sud. A Wanaka, splendide petite station de ski, les vignes de Rippon descendent doucement vers le lac sur fond de montagnes abruptes. Un paysage tellement romantique. Et depuis le début, ce domaine travaille bio et bon. Des vins vivants… En témoigne, ce Gewurtztraminer (illustrant ce post), floral et exotique, porté par une belle acidité, souvenir d’un voyage tout aussi mémorable sur la terre des All Blacks.

Goutez aussi les pinots noirs de la toute proche région de Central Otago. Ceux d’Amisfield sont amples puissants et boisés, chez Peregrine, la fraîcheur y est plus présente et enfin, si vous pouvez vous les offrir, les quilles de Felton Road (biodynamie) sont un must.

 

Le « petit » vin du grand domaine…

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… le second vin, le déclassé, le (parfois) mal aimé, le (trop souvent) surcôté.

Parfois c’est tristement minable, des vins qui profitent du nom pour se vendre à un prix déraisonnable et remplir un peu plus les poches de l’actionnaire du château… et d’autres fois, eh bien d’autres fois, c’est merveilleux. Et c’est ce qu’il s’est passé ce week-end. Les condrieu et côtes rôties du domaine Georges Vernay, nous ne nous les sommes jamais offerts parce que notre bourse ne nous l’autorisait pas. Alors, lors d’un précédent séjour à Lyon, un caviste incroyable (Antic Wine) nous ayant fortement conseillé de repartir avec le côtes du rhône « Ste Agathe » de la même maison… pour la « modique » somme de 19 ou 20 euros, nous avons craqué.

Et, bien mal nous en a pris! Ce n’est pas une quille que nous aurions dû ramener de cette escapade, mais un carton de six!

Ouvert ce week-end, c’est un vrai petit bijou de finesse. La classe, l’exception… à prix « modique » donc.

Parmi les « petits » des grands noms, nous vous conseillons entre autre de goûter le « Grand Ordinaire » de Geantet Pansiot, les côtes du rhône (Tours, Fonsalette) d’Emmanuel Reynaud (Chateau Rayas), « les Hauts » de Pontet Canet…

Et vous? Qu’avez-vous bu ce weekend?

 

 

Marzemino de Vallarom

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La semaine dernière aux Vignes Gourmandes c’était très italien. Pour boucler la semaine, on s’est donc débouché une quille Italienne de « Mars-et-Minos », étonnant nom de cépage associant deux mythes, l’un romain, l’autre hellène.

Fin expressif mais pas exubérant, quelques notes florales, un peu de cuir et de pruneau, en bouche un peu d’alcool, de discrets tannins… un vin dessoiffant à défaut d’être décoiffant. Un vin de plaisir, facile à boire.

Jamais goûté auparavant ni le domaine (Vallarom – sis dans la région de Trente, au nord de l’Italie) ni le cépage mais assurément une belle petite découverte.

Nous l’aurions bien placé sur une saltimbocca d’autant qu’on nous souffle à l’oreille que cette spécialité au nom si italien, on la retrouverai également en Grèce. De quoi satisfaire et Mars et Minos…

Et vous qu’avez-vous bu ce week-end?

Cicchetti cicchetti!

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Si on le prononce bien (tchikètti) ce petit mo(t)rceau d’Italie sonne comme le son d’une maracasse. Musical, il parle aussi très bien à notre estomac. Ces cicchetti sont la réjouissance assurée des apéritifs de tous les piccolo-gastronomes en séjour à Venise.

Les cicchetti à Venise c’est l’antithèse rassurante des mauvaises tapas barçelonaises. De petites bouchées, sorte de mini-bruschetti fraîches (souvent poissonneuses) ou gratinées, de boulettes de poisson ou de viande pannées, vendues autour de 1 à 2 euros, elles accompagnent à merveille le verre de blanc vénitien ou le prosecco… une bonne idée pour remplacer les cahouètes ou les chipes (gratos mais dégueu) sur les comptoirs des brasseries parisiennes.

La pasta, la pizza, la mozzarella, la tortilla … Ils sont forts ces italiens…

Ciao!

Les corses sont de retour!

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et les parisiens sont bien contents surtout quand de corses, il s’agit de vins, corses.

La légende voudrait que l’inverse ne soit pas vrai. Mais les Corses, aussi ils aiment les parisiens. Surtout ceux qui savent apprécier leurs vins. Alors, conseil orienté de commercants, venez en acheter quelques échantillons aux Vignes Gourmandes… Enrichissez votre vocabulaire de niellucciu, de sciaccarellu (super petit nouveau « La Robe d’Ange ») ou encore de vermentinu (en patrimonio chez Santamaria). Et vous serez d’autant mieux toléré accueilli lors de votre prochain passage sur l’Ile de Beauté.

à prestu!